Alors déjà je vous invite à relire ce que j’ai écris précédemment. Ensuite, je vais vous indiquer quelques faits. Des faits absolument factuels et non discutables. Je peux expliciter mais il va falloir beaucoup de talent pour m’expliquer qu’ils sont faux :

  • Premièrement, vous avez remarqué que le passager est assis A GAUCHE du conducteur, en règle générale.
  • Deuxièmement, le tir au pistolet est l’une des choses les plus difficiles à maitriser. Tout est complexe et dangereux. La longueur du canon. Le recul qui rend difficile la ré-acquisition de cible. L’action du doigt sur la queue de détente, qui sans entrainement sérieux (ce que ne peuvent pas faire la plupart des forces de l’ordre) ne permet pas vraiment de toucher ce que l’on est censé viser. Sans entrainement sérieux et long, lorsque l’on presse “instinctivement” la queue de détente, le doigt, si il n’est pas parallèle à la queue de détente va avoir tendance à pousser l’arme … devinez où … vers la gauche. Sans entrainement, il y a 100% de chance en plus de se faire surprendre par le départ du coup et d’amplifier ce mouvement. Le résultat se passe de commentaire. Je vous mets ici une petite séance, avant / après correction.
    Clair ?
  • Troisièmement, je l’ai déjà indiqué, je le redis … il y a une grande différence entre le tir “appliqué” en stand comme ci dessus et le tir “dans la vraie vie”. Il est de notoriété non remise en cause, que selon son niveau d’entrainement et de talent, c’est jusqu’à 80% de ses capacités que l’on perd …
  • Quatrièmement, lors d’un tir sous stress et contraint des forces de l’ordre, il y a une très grande probabilité qu’ils doivent faire un tir sans acquisition des organises de visées : au jugé. là encore, c’est complexe, cela s’apprend, cela se maitrise mais jamais sans entrainement.
  • Cinquièmement, si mes informations sont bonnes, un policier ou un gendarme, pour conserver son accréditation (droit de port d’arme) doit tirer de l’ordre de 80 cartouches par an. On parle de 300 pour des policiers municipaux et même moins et on parle aussi de rationnement. Tout ceci est absolument risible pour ne pas dire ridicule voir utiliser un autre mot plus fort. Une séance “normale”, c’est un minimum de 100 à 150 cartouches. Et l’on demande pour information aux civils au moins 3 tirs de contrôle par an pour pouvoir conserver le droit de détenir des armes de catégorie B (par exemple un révolver). Serait-ce à dire que les membres de la fédération Française de Tir sont mieux formés ou plutôt entrainés que nos forces de l’ordre ? La réponse est contenue dans la question. A ce jour, si un policier, hors services spéciaux (eux s’entrainement vraiment), dont le métier est bel et bien de totalement maitriser les armes, veut se former, il ne peut le faire AUSSI que sur son temps libre et avec ses propres moyens. Et c’est SCANDALEUX !
    Ceci dit, la France n’est pas à la traine … c’est pareil dans de nombreux pays, et aux Etats-Unis par exemple avec la grande différence, que les moyens d’entrainements sont beaucoup plus nombreux là bas. Il manque cruellement de structure en France. Elles existent, elles sont précieuses. Il faut montrer plus que patte blanche pour y entrer et en faire partie.

Alors je passe maintenant aux recommandations, qui seront un jour suivies, n’en doutons pas. Si l’on veut que des innocents (oui on va le dire pour simplifier) ne soit pas des victimes collatérales :

  • déjà il ne faut pas jeter l’opprobre sur les forces de l’ordre qui sachant parfaitement qu’ils ne maîtrisent pas suffisamment l’arme et les conséquences associées s’ils l’utilisent, ont plutôt tendance (c’est mon avis) à la sortir très rarement et à ne pas l’utiliser, MEME SI LEUR VIE EST EN DANGER (rappelez vous ces séquences avec les gilets jaune où j’admire encore le sang froid de certains policiers. J’en aurais été bien incapable)
  • ensuite il faut vraiment prendre cette histoire de formation au sérieux. Pour moi, un policier armé doit être en capacité de maitriser au mieux son arme, sinon il ne doit pas être armé mais être encadré par des collègues qui eux maitrisent et ont une arme. Cela veut dire quoi, cela veut dire des tests de controle. Au minimum un tir de controle / entrainement par mois. Un minimum de 100 cartouches à chaque fois. Et une formation minimale (pas qu’au tir, mais à toutes les conséquences du port d’arme, pas exemple: comment se déplacer avec une arme chargée) de plusieurs milliers de cartouches à tirer avec un niveau minimum à atteindre à 5, 7, 15 et 25 mètres. Sans parler du tir rapide qui doit être maîtrisé un minimum, je vous mets une petite video pour comprendre :

Bon et alors, c’est bien beau mais il va falloir des années, que fait-on ?

  • Déjà on éviter de raconter n’importe quoi et d’expliquer doctement qu’il faut tirer dans les pneus. Du 9mm sur un pneu, il y a une grande chance que … cela rebondisse. Et surtout, même avec un pneu à plat, il n’y a aucune chance que la munition ait suffisamment de pouvoir d’arrêt pour stopper net un véhicule fonçant sur vous. On n’est pas dans l’inspecteur Harry …
  • Ensuite, on peut debreiffer plus. Explique pas aux gens qui peuvent être confronté au danger qu’il faut viser juste (et peut être un poil plus à droite) et les moyens d’y parvenir … sans parler du problème du pare brise qui peut modifier la trajectoire de la balle.
  • Sinon si rien ne fonctionne, on peut déjà obliger à un changement de voitures pour tout le monde : volant à droite comme en Angleterre pour tous 😉

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