Hier soir, par le miracle d’un alignement de planète providentiel, j’intervenais dans une école de mon périmètre de prédilection, pour l’association 100.000 Entrepreneurs.
C’est un miracle car l’association n’avait trouvé personne et j’étais justement en France et en déplacement dans cette région pour deux jours, pile pour leur grande soirée des cordées de la réussite.
Habitant à l’étranger, je ne suis pas souvent présent en France pour honorer les possibilités de rencontre avec les écoles. Cela me désole car ce sont souvent des moments forts, qui participent aussi à mieux se rendre compte de “l’état de la société” et des difficultés des uns (les élèves) et des autres (les enseignants, directeurs d’établissement …).
Jusque là, je suis toujours sorti de ces moments avec un sentiment mitigé. Le plaisir, peut être un peu narcissique, de penser que l’on a pu être utile, pour quelques uns. Il y en a toujours “quelques uns”, même dans les établissements que l’on fréquente en priorité dits “défavorisés”. Mais de l’autre, non pas un désespoir, mais une envie de faire de l’Eric Cantona et de leur dire :