En fait, longtemps, sans en avoir cherché le sens exact, je pensais être “agoraphobe”. Mais non, mon problème, c’est la foule. Je hais la foule. La promiscuité forcée allant jusqu’à l’impression d’enfermement physique. Je supporte un moment et plus ou moins rapidement je sens un mal-aise monter. Il faut que je m’échappe. J’ai chaud. Je tombe. Je hais la foule. Rien de bon ne peut vraiment en sortir. Hier encore, il a fallu qu’un ministre en exercice le rappelle : “«Rien, absolument rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre. La mort d’un homme, fût-il un adversaire politique, ne devrait inspirer que de la retenue et de la dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses». J’imagine la douleur de la famille … j’imagine la vie de ses enfants, marqué au fer rouge par ce nom. Aucun répit, même dans la mort.
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