Tout à l’envers, toujours.
Et le Parisien de déplorer: “Depuis près de trois semaines, c’est en effet la grande absente dans le débat public : la parole des hommes.”
Non mais on rêve ?

Et d’oser une UNE grotesque et des avis, dont personnellement je me serais bien passé.

Jusqu’à un Michel Cymes, toujours plein de bons sentiments, et encore et toujours très qualifié puisque lui-même a subi …

Et pour le reste: RIEN. Pas d’action, juste des yakafokon. Encore et toujours.

Allons y “le Parisien”, participons à banaliser un mouvement et à l’affaiblir:

Parler pour ne plus écouter,
Parler pour occuper l’espace,
Parler pour détourner,
Parler pour accaparer,
Parler pour se pousser en avant,
Parler, encore et toujours,

Ne les a t-on pas assez entendu ?
A un moment, ne faut-il pas savoir la fermer ?

Car comme le disait Alfred de Vigny, “seul le silence est grand”.
Pas celui qui bâillonne, qui enchaine. Pas le silence qui accompagne notre lacheté.
Non. Je parle du silence qui permet au fond d’exister. Celui qui libère. Celui qui au delà de l’écoute permet d’entendre.

Les hommes s’engagent

Ils s’engagent … à quoi ?
Depuis aujourd’hui ?
Et hier ?
Et demain ?

Assez de bla-bla et moins de complaisance.

Le Français est “grivois” entend-on, telle une excuse. C’est dans nos gènes … ???
L’homme serait un “séducteur” et la femme une salope …

Changeons tout, mais à l’endroit !

C’est dès la base qu’il faut prendre le sujet, dès le plus jeune âge. Et en attendant, c’est à chaque action du quotidien où nous devons veiller :

  1. déjà à nous changer nous-même: faire attention à nos réactions, apprises par trop d’habitudes, à force de singer nos pairs. Et à ne prêter aucune équivoque.
  2. ensuite, par l’exemple, au quotidien. On ne change pas le monde, on se change et ensuite, le monde change.
  3. et enfin, nous trouverons le courage de nous lever, nous opposer contre des comportement qui n’ont plus la place dans la société que nous voulons. Nous devrions n’avoir aucune tolérance.

Une “main au cul” de Sapin ou d’un Lasalle, des députés qui sifflent une robe à fleur à l’Assemblée, qui se permettent ce qu’ils ne se permettraient pas avec un homme … parce qu’il s’agit d’une femme … ça n’est peut-être pas du harcèlement sexuel, ca n’est sans doute pas du viol, du moins physique. En tous les cas, cela ne fait pas rire. C’est inexcusable.

Alors, si “les hommes” veulent parler, si un journal veut en profiter, c’est déjà PARDON que j’aimerais lire.

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