Le vert, couleur de l’espoir ? Couleur banie qui porterait malheur dans certains milieux ? Couleur de la nature et de la Vie ? Et par le hasard de ma Time Line (merci Tan), j’ai bien envie de revoir: « la belle verte ».
Et juste après « Soleil Vert », pour retrouver un peu l’appétit de mon prochain. :-)))
Quand la mort d’une personne fait beaucoup rire, où en sommes nous exactement de notre rapport au vivant ?
Mais mieux encore, qui sommes nous pour toujours juger les autres, qui plus est sans connaître leur histoire, par où ils sont passés.
Il voulait vivre son rêve … aller voir si la terre était plate et il en est mort. Il a vécu son rêve. Je ne dis pas qu’il faut faire n’importe quoi et se mettre en danger inutilement. Je dis juste que sa croyance l’a tué. Est-il le premier ? Est-il le premier à avoir risqué sa vie et à l’avoir perdu pour une cause que nous estimons inutile ou futile ? Et nous ? N’avons-nous pas fait pire même au nom de croyances ? Croyances que ma religion est la meilleure. Croyance que l’autre est la cause de tous mes malheurs ? Croyances que je ne vaut rien et que je ne mérite que le pire ?
Il doit bien rire lui en ce moment … et ses proches d’être bien tristes. Aussi, si nous nous abstenions, si ce n’est par respect, au moins par décence ?
En voyant une invitation d’Arte à regarder une émissions sur Gaudi, je me disais qu’il y avait vraiment des gens qui avaient su « signer » leur époque et d’autres, prêts à leur faire la place qu’ils méritaient. Certes cela n’avait jamais dû être simple ou facile, mais c’est un fait.
Aujourd’hui la réalisation semble éphémère car numérique d’une part et non durable de l’autre. Le beau est-il condamné à l’aune de l’automatisation forcée et de l’efficacité ? Efficacité ou efficience ? (NDLR: Tiens ça ferait un intéressant petit billet nouveau ça. ;-))
Bien sûr il existe de nombreux contre exemples. Une voiture moche n’a plus de chance de se vendre maintenant (quoique Tesla nous prouve le contraire). Quand le beau est fonction, il n’y a plus de doute. Des génies comme Gaudi, Nouvel, Ruhlman, Dunan, Le Corbusier… (je suis orienté, oui :-)) n’oubliaient jamais l’utile et le sens dans leur démarche artistique et inspirée.
Et si l’on revient au numérique, je ne le crois pas non plus car un empilage de lignes de codes peut-être autre chose que de la plomberie entre des modules écrits par d’autres. Le code se doit d’être beau car il sera efficace et durable et parce que l’on sera heureux d’en être l’auteur. Enfin, si l’on souhaite être Développeur et pas seulement « codeur » mais c’est une autre histoire.
Bref, je ne sais pas bien ce que les siècles futurs retiendront de notre époque. Ni même si c’est important de se mettre dans une démarche de vouloir la marquer à tous prix. N’est ce pas là le meilleur moyen de totalement rater son passage ? De passer à côté de la Vie ? de sa vie ? En privilégiant l’action, le faire dans une sorte de mouvement perpétuel, n’oublions-nous pas juste d’Etre ? Faut-il toujours devoir toucher à sa finitude, à la disparition de proches, au mal-être pour revenir à la raison et se poser ces questions ? Sommes-nous devenus à ce point aveugles de notre « œuvre », comme le facteur Cheval ou même simplement trop occupés à juste continuer le chemin …
Quand plus rien n’a de sens, les Shadoks avaient raison. Pompons … Pompons …
En tous les cas merci Arte dont je découvre une série d’émissions passionnantes. Et déjà celle-ci sur Gaudi que je range de côté pour la réserver à un moment précis où tout sera aligné. C’est pour certains le calme d’une pièce, d’un moment, un cigare ou une boîte de chocolat ou le noir et le silence pour déguster une œuvre musicale … ça sera pour moi d’aller chercher ma Nala qui m’attend comme une « âme en peine » et ensuite de pouvoir avoir le plaisir de découvrir :
Quelle agréable surprise que cette invitation, ce soir, à l’occasion de 3 naissances. Deux la semaine dernière et une juste hier. Bien loin de la fureur de la ville, de ses faux problèmes, de la pollution, du ciel sans étoile et de TL touitteuresques anxiogènes.
Et qu’ils sont intéressants ces gens qui travaillent avec la nature ou de leurs mains. Bien loin de ceux qui comptent leur QI et se prétendent intelligents, voir des Dieux. Mon Dieu … si ils savaient … J’ai de plus en plus de mal avec ceux qui les dénigrent mais surtout qui n’ont jamais rien produit de leurs mains. Quel dommage de passer à coté de tant de choses.
Nous avons beaucoup parlé d’éducation, de nos jeunes ce soir … Puissions nous leur redonner le goût du vrai et considérer des carrières de passion, dont aucune n’est une voie de garage. J’ai de plus en plus de mal avec les gens sans passion. La passion implique le sens. L’intuition juste, la création me semble plus venir du cœur que de l’esprit. Quel dommage pour ceux qui courent derrière leur QI. 🙂 Des Dieux et des inutiles disait l’autre … et si ces Dieux là n’étaient pas si indispensables ?
Certains vont sans doute me trouver présomptueux mais je me soigne. Je vais essayer et oser un format court de billet sur mon blog, plus personnel. Sans idée d’imposer quoi que ce soit ou de rentrer dans une tentative de moralisation dont on nous gave à étouffer. Non juste “la pensée du jour” pour vous faire partager un quotidien. Ensuite cela vous intéresse ou pas. Si vous n’aimez pas (ou ne m’aimez pas), c’est bien aussi et pas forcément la peine d’en dégoûter les autres ;-). Si cela résonne en vous tant mieux. Sinon ça n’est pas grave. Tout cela n’est pas bien grave à bien y réfléchir non ? Vous pouvez aussi ne pas me lire.
En fait j’essaye de toutes mes forces de sortir du mode pilote automatique. Et la première des choses que j’ai remarqué est que le monde qui nous entoure nous enferme dans un schéma de pensée, avec des méthodes qui ont fait leurs preuves depuis des millénaires. Nous avions rêvé que l’Internet pourrait libérer un peu tout cela et le système a réagit en deux temps et aux méthodes opposés. Premièrement il s’est défendu de façon classique (nier, nous traiter de fous puis interdire, réguler, taxer, imposer) mais une autre méthode plus sournoise s’est faite jour: le panoptisme.
Tres difficile d’en échapper. Comment pouvons-nous être nous même, librement, alors que trop de peurs et de craintes conduisent forcément à modifier nos actions, nos pensées, jusqu’à nos sentiments qui semblent venir parfois plus du cerveau gauche que du cœur.
J’ai souvenu alerté de la crainte du panoptisme et malheureusement souvent tombé dedans. Je ne suis pas encore au niveau, manque de courage, trop de craintes ou même pas encore dans l’inconscience d’un “je m’en moque“, mais j’essaye d’apprendre à une certaine serenité. Donc …
Donc ce matin, beaucoup de choses se télescopent (cf ma TL sur Twitter et nos discussions sur l’hadopi) et on me demandait
je ne sais pas pourquoi c’est si difficile d’expliquer ce que l’on fait et d’en faire comprendre l’intérêt voir l’importance. Même, tu te souviens du temps d’Oleane … Internet c’était quand même évident ?”
Et oui … qu’il était difficile de faire comprendre dans les années 90 que l’Internet était une rupture totale dans de très nombreux domaines et que cela allait bouleverser notre quotidien.
Tout comme il est difficile aujourd’hui de faire comprendre qu’un service numérique ne tombe pas en fonctionnement tout seul ou par hasard. Que derrière une qualité de service irréprochable il y a un énorme travail qui nécessite de nouveaux outils et méthodes DE LA COMPÉTENCE ET DES MOYENS (disclosure: je suis l’un des co-fondateurs de @Witbe qui est une nouvelle technologie et services de tests et validations et de monitoring de services numériques voix / données / vidéo)
Et curieusement, je me suis entendu répondre, pour rire:
une fée s’est penchée sur mon berceau et m’a donné le don de prémonition. Mais pour que je ne me sente pas tout puissant, elle a aussi ajouté: tu sauras, mais personne ou presque ne te croira
Mince … je crois que j’ai déjà entendu cela quelque part. Et si c’était vrai ?
Nous sommes plus nombreux qu’il n’y parait dans ce cas non ?
Question que je me pose souvent … qu’est ce qu’on a raté ? Mais où cela a « merdé » ? Quand exactement ? Manifestement, je ne suis pas le seul. J’ai quand même l’impression que l’on devrait se pencher sérieusement sur la question. Est-ce le système qui rend c* ? Quelle est notre part de responsabilité ?
A partir de quel moment devons nous lutter contre de toutes nos forces ? A partir de quand cela devient contre productif car cela ne fait que le renforcer ? Y a t’il d’autres choix ? Le bruit des bottes ou le silence des pantoufles ? Dire ou ne pas dire ? Risquer la différence ? S’aligner avec soi-même Faire ou Être ? Faire !
Et si ce n’était pas une question de choix ? Et si il fallait passer par des étapes ? Et si il n’y avait pas de « bonne » réponse ? Et si cela n’avait rien de nouveau ? Et si l’un ne pouvait exister sans l’autre ? Et si ce n’était pas cela la dualité ? Et si nous pouvions passer vite à la trinité ? La non dualité Alors que nous n’en sommes qu’à la binarité J’ai raison, donc tu as tort ! Et si tout cela était fait pour nous réveiller.
Je vis avec la crainte que ma lumière se désiste Je vis avec la crainte qu’il me pousse a bout Que je gâche tout sur un seul coup Leur vie est la mienne même sur un seul doute C’est pourquoi je dois partir Avant que je ne vois tout ce que j’ai construis se détruire
De toute façon ici je suis toujours stressé je me sens comme oppréssé Je n’ai jamais le temps pour rien je suis toujours pressé Anxieux et tourmenté je vis dans l’angoisse j’angoisse Et je sais même plus qui je dois voir quand je me regarde dans une glace
Comme une bougie je vous ai éclairé Seulement en même temps je me suis consumé Ca t’étonne mais je savoure même pas le succès Et tu peux trouver ça étrange tant que tu ignores ce que je sais
Ta qu’à observer les êtres humains tu constatera qu’ils meurents tous T’as beau amasser des biens forcément un jour tu laisse tout J’ai beau regarder l’avenir je vois que des tombes a l’horizon
Donc il est temps que je m’exile parmis les hommes de raison Ici les gens sont faux fous fourbes travestissent les valeurs Considèrent le pire comme le meilleur. Chute juste un instant
Laisse moi prendre du recul pour mieux reprendre de l’élan Que je souffre que je m’ouvre que je me retrouve Peut être même que je me découvre Chute juste un instant
Laisse moi prendre du recul pour mieux reprendre de l’élan Que je souffre que je m’ouvre que je me retrouve Peut être même que je me découvre.
Ce discours fait beaucoup de bruit. Curieusement (?), plus que le fond, il semble que l’on s’attache plus à la forme. On va trouver J. Phoenix « moralisateur ». On va chercher la petite bête. On va trouver toutes les excuses pour ne pas aller plus loin que ce qui nous interpelle quand même au fond de nous. Il ne faut pas que cela nous dérange. Vite, met un mouchoir sur le problème et pour anesthésier le sentiment profond. Passons à autre chose.
Et si nous ne passions pas à autre chose. Pas tout de suite. Pas encore. Juste un moment, si nous laissions de coté le trop facile sacarme. Le funeste « à quoi bon » ou « qui puis-je ». Et si … ? (more…)
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